Mayotte, le droit du sol et la république

La dernière affaire qui agite le régime républicain installé en France est la question du droit du sol à Mayotte. Cette île est peuplée de Comoriens, et située dans l’archipel des Comores en plein Océan Indien. Il est donc logique que notre gouvernement éclairé revendique ce territoire comme une partie intégrante de la France. Il est vrai, la population de cette île descend directement de Vercingétorix.

Mayotte, terre gauloise

Tout se passait “bien” depuis que Mayotte avait été, en 2009, déclarée département français. Et ce, au même titre que la Creuse ou le Finistère. L’argent de la métropole affluait et la démographie explosait, comme prévu. Cependant, Mayotte constitue désormais une porte ouverte vers l’Europe, et l’immigration y a explosé. Plus de la moitié de la population y est étrangère. Les gangs ultra-violents parcourent l’île de long en large. Ils pillent et agressent la population, qui n’a pas d’autre choix que de se barricader chez elle.

Le droit du sol et la naturalisation

La situation est si critique qu’un vieux débat a fini par réapparaître dans la classe dirigeante hexagonale : le droit du sol. En effet, les élites qui ont façonné la France rayonnante de 2024 avaient développé un concept intéressant : la naturalisation. En droite ligne des idées universalistes des “Lumières”, les tenants du régime français prétendent pouvoir transformer n’importe quel homo sapiens qui foule notre planète en français, à priori descendant de Brennos, le conquérant de Rome en -387 avant J.C.

Le lecteur se demande certainement par quel secret de l’alchimie, ou par quel miracle génétique un aztèque ou un papou peut devenir un petit-fils du roi gaulois Ambigatos. C’est en réalité simple, il suffit de s’introduire en France, et rapidement, la magie opère. Une préfecture tricolore vous convoque et vous donne un morceau de papier plastifié. Il y a écrit français dessus. Vous êtes donc français. De la même manière qu’un reçu de commande de pizza donne à un squatteur le titre d’occupant légal de n’importe quel domicile.

Titre de propriété foncière en république dite française

Ce mot « naturalisation » trahit à lui tout seul la folie profonde du régime qui nous oppresse. Il prétend se substituer à l’œuvre de la Nature, la remplacer. Il prétend pouvoir décider de changer l’identité de tel ou tel homme en s’affranchissant du travail patient des millénaires qui lui ont donné sa biologie constitutive, physique et psychique. Mais cette république en bout de course ne s’arrête pas là. Elle prétend aussi, à l’instar des autres « démocraties » occidentales réécrire totalement le livre des lois de la Vie : un homme peut devenir une femme, un enfant peut avoir deux mères et deux hommes barbus peuvent se marier…

Une vision alternative

Dans la vie personnelle, nier la réalité cause toujours de grandes déconvenues. C’est aussi vrai pour une civilisation. Si ses élites ne fondent pas leurs politiques en accord avec les lois fondamentales de la Nature, elles ne font que préparer sa décadence et sa chute.

Le national-écologisme propose au contraire à l’homme d’embrasser les lois de l’univers qui l’ont créé et qui l’habitent. Il considère comme ennemis ceux qui tentent de l’écarter du chemin vers l’harmonie avec le cosmos, celui qui nous environne et celui qui nous constitue. Il vise à respecter ce qui fait la nature du peuple qu’il gouverne. Le national-écologisme appelle à en prendre soin autant que l’environnement qui l’entoure et dans lequel il vit et doit s’épanouir. On ne peut prétendre avoir une vision écologiste du monde si on ne porte pas dans son cœur le désir ardent de préserver et consacrer ce qui fait notre nature, ainsi que celui de prendre soin de celle qui nous accueille.

Le pouvoir en occident interdit à l’homme de renouer avec son être intérieur véritable. Il interdit la virilité chez l’homme, il ringardise l’instinct maternel de la femme. Il attaque la famille, pourtant essentielle à l’équilibre psychique de chacun. Enfin, il interdit à ses peuples de vivre entre eux et de partager coutumes, habitudes, façons d’êtres, de se comporter et de rire. On va jusqu’à dégrader volontairement l’art, qu’il soit architectural ou musical. On le déconnecte de ce que l’âme profonde du peuple pressent comme beau.

La classe dirigeante occidentale actuelle détruit toute possibilité d’être véritablement heureux en anéantissant toute chance de communion avec son être profond. Pourtant, l’homme moderne occidental, à force de déracinement, cherche à se retrouver.

La seule facette de la Nature à laquelle il peut alors clamer librement son besoin de reconnexion est extérieure. L’environnementalisme est devenu, à raison, un sujet de société important. Il n’est pourtant que l’expression partielle et autorisée d’une recherche plus fondamentale.

Le national-écologisme cherche à briser les chaînes de l’homme blanc afin de lui permettre de retrouver une harmonie véritable avec sa nature et celle qui l’entoure, seule condition d’un bonheur intense et authentique.