Le culte de la Vie et le national-écologisme

Qu’est-ce que la Nature si ce n’est le triomphe de la Vie sur le néant ? L’homme se doit d’instaurer un culte de la Vie.

République et culte de la mort

Ces derniers temps, le régime républicain enterre en grande pompe les hommes et les femmes qui ont porté haut ses “valeurs”. En 2018, Simone Veil, qui a légalisé l’assassinat in utero des enfants français, est entrée au funeste Panthéon. En 2024, Robert Badinter, qui a interdit la peine de mort pour les assassins et les violeurs, s’est vue promettre lui aussi, lors de ses éloges funèbres, d’entrer dans le temple républicain. C’est pour nous l’occasion de prendre un peu de recul sur le véritable culte de la mort qui s’est installé en France.

Un spectre du mort par-dessus le mot

Commençons par la destruction de la famille nucléaire, lieu de naissance et d’épanouissement de la jeunesse. Dès les lendemains de la révolution des Lumières, en 1792, elle instaure le divorce par consentement mutuel. Notons que dès 1797, le nombre de divorce dans la capitale est déjà supérieur à celui des mariages. Le régime de la Restauration en 1816 supprime ce type de divorce. Alfred Naquet le restaure sous la troisième république. L’État français durcit en 1941 ses conditions d’applications. Le régime issu de la résistance supprime ce durcissement en 1945. Il rétablit finalement en 1975 le divorce par consentement mutuel que nous connaissons aujourd’hui.

Photo d'Alfred Naquet
Alfred Naquet

Poursuivons par l’attaque contre la conception des enfants. Lucien Neuwirth légalise la pilule contraceptive en 1968. De nos jours, la majorité des jeunes femmes en âge de procréer ingèrent des castrateurs chimiques, avec tous les problèmes que cela implique.

Photo de Lucien Neuwirth
Lucien Neuwirth

Simone Veil introduit l’assassinat des enfants à naître en 1975. Aujourd’hui, plus de 200 000 enfants sont ainsi arrachés à l’enveloppe protectrice maternelle chaque année, assassinés puis jetés aux ordures.

Photo de Simone Veil
Simone Veil

Continuons avec la promotion de l’homosexualité. Dès 1791, la révolution dépénalise ce comportement antinaturel. En 1942, le maréchal Pétain y ajoute des contraintes en interdisant ce type de relation entre un adulte et un mineur. Les socialistes en 1982 reviendront finalement sur ces dispositions.

Enfin, la suppression de la peine de mort en 1981 par Robert Badinter continue de désacraliser la Vie. Désormais, les assassins et les violeurs qui ont intenté à la vie, et à l’intégrité d’un homme ou d’une femme, ne pourront recevoir la peine capitale. Cela conduit à dédramatiser le meurtre et le viol. A minimiser la gravité qui consiste à toucher à la Vie elle-même.

Photo de Robert Badinter
Robert Badinter

De nos jours, toutes ces lois qui continuent d’être amendées pour s’opposer toujours plus à la Vie ne sont plus simplement des dispositions légales. Elles sont l’ossature d’un véritable système antinaturel qui promeut toute opposition à la Nature de l’homme au rang de droits et valeurs fondamentaux.

Pour un culte de la vie

Contrairement à l’idéologie mortifère qui anime le régime actuel en fin de course, le national-écologisme a pour objectif l’alignement des normes sociales avec le livre des lois de la Vie. Il doit conduire à l’effervescence de la vie biologique des peuples. Cette effervescence doit se traduire par le nombre et la qualité des individus qui composent ce peuple. Afin d’atteindre cet objectif, tout comportement contre la vie doit être proscrit. A contrario, tout comportement qui la favorise doit être mis en valeur. Chacun doit sentir au plus profond de son être qu’il appartient à une longue chaîne de transmission du miracle de la Vie.

Le national-écologisme est une idéologie radicale car elle s’attaque à la racine des problèmes que nous connaissons. L’objectif n’est pas le retour à une France des années 1960 ou même 1920. Le national-écologisme n’est pas réactionnaire, bien au contraire. Retourner à une situation qui a enfanté la folie moderne n’est pas la solution. Non, il faut attaquer frontalement l’idéologie libérale, héritée des “Lumières”, qui prétend viser un progrès abstrait. Son résultat final sera toujours la dégénérescence et la déconnexion des liens naturels. Il faut rappeler à l’homme qu’il est né de la Nature et qu’il doit se conformer à ses lois, sous peine de grands malheurs.

Il est temps pour l’homme de renouer avec les lois du cosmos qui l’habitent. Temps pour lui d’organiser la société à son image véritable. Il ne peut aborder les dangers du 3ème millénaire, comme le transhumanisme ou l’intelligence artificielle, sans fonder sa philosophie sur les lois de la Nature. Le futur qui attend les occidentaux est bien sombre s’ils continuent à s’égarer et à ignorer leur nature profonde.

Un homme robuste avec une chemise à carreaux devant une vallée montagnarde