Guillaume Faye s’est éteint en 2019, laissant derrière lui une vie dédiée à la création de mythes et d’idées nouvelles pour le futur des peuples européens. Loin d’être dans la pensée pure et l’intellectualisme à outrance, Guillaume Faye prônait une pensée d’action, une pensée incarnée. Parmi tous les concepts novateurs qu’il a pu créer, l’un des plus importants est le concept d’archéofuturisme.
Qu’est-ce que l’archéofuturisme ?
L’archéofuturisme désigne cette union des contraires apparents entre valeurs traditionnelles et modernisme. Il s’agit de penser un monde d’après qui ne soit ni passéiste ni moderniste, mais archaïque et futuriste. Plutôt qu’un monde stagnant et encroûté dans des traditions obsolètes, ou un monde obsédé par le progrès à tout prix, l’archéofuturisme prône un retour aux sources radical (archaïsme) uni à une volonté de dépassement elle aussi radicale (futurisme).
L’archaïsme selon Faye désigne l’éternel retour des valeurs traditionnelles, les seules qui créent des civilisations durables. Ce retour aux sources est radical. On ne parle pas de cinquante ans, cent ans ou même mille ans en arrière. Nous parlons du retour aux valeurs originelles qui sont conformes au substrat psychologique de l’Homme et lui permettent de faire société.
Le futurisme, en revanche, englobe selon Faye une caractéristique spéciale de l’esprit européen : ce qu’on appelle la mentalité faustienne. Les européens sont en effet des peuples d’expérimentateurs, d’explorateurs, de chercheurs de la vérité. Ce sont souvent eux qui sont à l’avant-garde des grands développements idéologiques. Toujours eux qui sont prêts à tester des nouvelles formes de société. Un traditionalisme basique ne pourrait les satisfaire. Toute conception proprement européenne du monde doit reconnaître et entériner ce fait, qui est tant une force qu’une faiblesse.
Mais le futurisme est bien plus qu’un simple modernisme. Être futuriste, ce n’est pas juste imaginer le monde de demain. C’est imaginer celui du prochain millénaire, et plus loin encore. Être futuriste c’est se fixer un objectif, un idéal si grandiose, si ambitieux que toute la société se mobilise pour faire advenir cet idéal noble et supérieur.
Concrètement, la société archéofuturiste
Faye prônait l’instauration d’une « économie à deux vitesses » entre centres urbains hyper technologiques et zones rurales quasi médiévales. Dans cette vision, les centres urbains concentrent les minorités dirigeantes et autres cadres. Les zones rurales quant à elle regroupent l’écrasante majorité de la population.
Selon lui, une telle société ne pourrait advenir qu’après une convergence des catastrophes. Il s’agirait d’une accumulation de crises si cataclysmique que toutes les fondations de notre société actuelle exploseraient en un laps de temps très court. Je dois admettre que cela fait rêver.
Il nous faut reconnaître la vision idéologique de Faye. Tout son travail a consisté à poser des grandes lignes sur lesquels les générations futures pourront bâtir. Pour cela, nous lui sommes redevables et l’Histoire saura lui rendre.
Archéofuturisme et esprit européen
En réalité, bien plus qu’une innovation, l’archéofuturisme est une (re)découverte d’une composante fondamentale de l’esprit européen. Toujours et de tout temps, la mentalité faustienne européenne était couplée à un profond respect pour l’histoire longue et les traditions.
Cela se retrouve dans de différents et nombreux courants philosophiques. Par exemple, la scolastique médiévale portée par Saint Thomas d’Aquin était une réconciliation entre les innovations chrétiennes et la philosophie d’Aristote. La philosophie de la Renaissance, et même celle des Lumières et de la Révolution, portent cette même dimension malgré un égalitarisme forcené et un culte du progrès. On n’échappe pas à sa nature.
Cet esprit se retrouve aussi, et surtout, dans l’art européen. Comment ne pas citer le néoclassicisme, ce courant artistique qui allie retour aux sources gréco-romaines à volonté de puissance, de gloire et de grandeur ? Je vous invite à lire l’excellent article rédigé par Occigène Créations sur le blog d’Une Bonne Droite au sujet du néoclassicisme. Comme il le mentionne lui-même, si l’on souhaite voir de nouveau un art européen beau et grandiose, c’est du côté de nos valeurs qu’il faut regarder.
Le national-écologisme
Le national-écologisme est archéofuturiste. Tout notre travail consiste à balayer cette société qui a dévié de la Nature afin d’en créer une nouvelle qui soit l’incarnation de l’ordre le plus archaïque imaginable : l’ordre naturel. La question environnementale nous met aujourd’hui au défi de penser une société qui soit de nouveau connecté à la Nature, y compris celle qui nous est intérieure et qui conditionne nos normes sociales.
Pour autant, le national-écologisme revendique aussi une vision véritablement futuriste. Contrairement aux faux écologistes, nous ne prônons pas un retour matériel au paléolithique. Nous visons la continuation de l’esprit de la Nature dans une société orientée vers le dépassement de soi, notamment technologique. C’est pourquoi, par exemple, nous défendons le nucléaire et proposons d’investir massivement dans la recherche. La fusion nucléaire et les véhicules à hydrogène sont à portée de main.
Nous sommes convaincus que le national-écologisme est la synthèse politique, le carrefour déterminant d’une vision du monde qui réunit souci environnemental, conservation de l’héritage, amour de nos peuples et de nos identités et volonté de dépasser cette société mourante. Il nous faut imaginer des villes futuristes avec une architecture originale, mais pensée pour la beauté. Des villes où des voitures à hydrogène non polluantes côtoient de vastes espaces de Nature, entre air pur et frénésie joyeuse d’un monde équilibré. En parallèle de ces villes, des campagnes sauvegardées avec un mode de vie plus calme et des métiers plus concrets, valorisés comme tels. En chacun, la certitude de vivre dans un monde qui va de l’avant sans oublier ses racines.
Cela te fait rêver ? N’attends plus 👇🏻