Les villages d’antan
Une activité économique fédératrice
Lorsque l’on parcourt un vieux village de Gaule quelque peu préservé, on croise l’ancien puits auquel les habitants allaient chercher l’eau. On y remarque le four ancestral, partagé dans lequel les femmes apportaient leur pain à cuire. On passe par l’antique lavoir, où elles nettoyaient ensemble le linge et se racontaient les histoires locales. Chaque jour, dans la peine ou la joie du quotidien, le village était une véritable communauté de destin reposant sur une solidarité matérielle nécessaire et non une simple juxtaposition d’individus.
Depuis, le pressoir seigneurial ou communal auquel les hommes apportaient le raisin et le pressaient ensemble a disparu. Point de moissonneuses ultra modernes, c’est avec ses voisins qu’on allait récolter les céréales. Il n’y avait pas d’exploitations de centaines d’hectares, ni de laboureuses dernier cri. La campagne avait besoin de nombreux bras pour travailler la terre. Les outils partagés de la vie économique et quotidienne amenaient naturellement les hommes, les femmes et même les enfants à se fréquenter et à sociabiliser. Les villages étaient peuplés et vivants.
Aujourd’hui, chaque foyer possède l’eau courante, son four électrique, son lave-linge. Plus besoin de se côtoyer au quotidien pour les tâches ménagères. La mécanisation des travaux des champs et des vignes a aussi rendu le paysan et le vigneron plus indépendants. Si le quotidien matériel est plus simple et physiquement reposant, il est aussi devenu plus solitaire. Le travail dans l’agriculture est plus efficace, mais les campagnes sont désormais moins habitées.
Des lieux de rencontre
Les femmes se croisaient dans l’épicerie du village, où l’on venait autant s’approvisionner que discuter. Les hommes se retrouvaient au café où ils pouvaient jouer aux cartes et pousser la chansonnette en buvant le vin du pays ou l’alcool de prune du grand-oncle.
Désormais, la voiture individuelle permet d’aller au supermarché de la grande ville. Dans les petites bourgades, on n’est souvent plus assez pour faire vivre le gérant d’une épicerie ou d’un bar-tabac.
Une religion commune
Cette unité allait jusqu’au spirituel. L’église, au centre du village, surplombait toutes les autres bâtisses. Chaque dimanche et chaque fête du calendrier chrétien, tout le village s’y retrouvait. Bien sûr, l’incrédulité existait ici et là et certaines femmes avaient tendance à traîner leur mari récalcitrant à la messe. Qui parfois pouvait se perdre à la buvette, en cours de chemin. Mais le catholicisme était la dernière couche du tissu social qui venait parachever ce sentiment d’appartenance à une même communauté.
Ce christianisme d’antan n’existe plus et rien de significatif n’a pris le relais. L’homme blanc traverse désormais une période de désert spirituel.
Une entité biologique à part entière
Les communautés locales formaient un véritable être collectif. Les jeunes se rencontraient au bal du village. Ils se mariaient ensembles ou avec ceux du bourg d’à côté s’ils étaient aventureux. On retrouvait chez ses ancêtres tous les noms du village. Le monument aux morts était en vérité une pierre tombale familiale pour le village tout entier, dédié aux hommes qui avaient fait le sacrifice ultime.
Désormais, la jeunesse part souvent étudier et travailler ailleurs. Elle trouve alors l’âme sœur loin du village des ancêtres. Le déracinement est devenu la règle.
Comment ressouder nos communautés ?
Ressouder les liens locaux pour faire émerger une société organique n’est pas chose aisée. La technologie moderne a provoqué de nombreux changements. Pour être plus précis, c’est la manière dont nos élites, gouvernées par une philosophie “libérale” l’ont accueillie qui a mené à ces bouleversements. Comme on l’a rappelé dans ce précédent article, si l’objectif d’une économie n’est pas la vigueur et la conservation du peuple mais uniquement la performance et l’appât du gain, elle devient folle et agit comme une arme de destruction massive sur le tissu social. Or, pour décider de la politique économique, il faut les manettes du pouvoir. Pour autant, il n’est pas question de ne rien faire tant que l’on ne possède pas ce pouvoir.
La question est finalement assez simple. Comment faire pour que les individus et les familles fassent davantage corps, au sein d’une localité ou d’un pays ? Comment faire émerger un esprit de communion plus fort ? La conscience de l’homme blanc de lui-même, de son esprit particulier est nécessaire pour assurer son renouveau. Le sentiment profond de sa nature unique précède le combat pour son existence.
On ne peut demander à des responsables politiques ou religieux de nous procurer cette foi dans une identité propre et un destin commun. On ne peut rester figé, attentiste, comme l’oisillon avant la becquée. Un mouvement politique libérateur prend racine dans le peuple. C’est donc au peuple de créer un terreau favorable.
Les activités ludiques
La vie quotidienne n’est plus synonyme de rencontre avec ses voisins. En revanche, on a davantage tendance à se regrouper autour des loisirs, en dehors des heures de travail. Sortie vélo ou moto-cross du dimanche, club local de chasse… On organise un bal ou une fête de village. Les jeunes gens peuvent alors se rencontrer le samedi soir et les familles le dimanche après-midi. Toutes ces activités sont typiques des localités rurales et il faut les encourager à son niveau autant que possible. Cependant, il faut proposer encore autre chose pour faire naître un véritable sentiment de communauté de destin.
Faire renaitre un sentiment de communion
Sur les traces de nos ancêtres
Nous devons chercher ce qui nous unit et révèle notre âme profonde. Cultiver le souvenir des grands hommes et des lieux importants de notre histoire est une piste. Notre besoin, à nous les blancs, n’est pas de fréquenter plus de musées ou de faire davantage de visites guidées de châteaux forts. Non, ce qu’il nous faut c’est réussir à entrer en résonance avec nos ancêtres qui ont marqué notre histoire et incarné l’esprit européen. Nous n’avons pas besoin de mémoriser plus de dates historiques ou de techniques moyenâgeuses d’artisanat. Chacun d’entre nous a connu des professeurs d’histoire ou des personnes cultivées, qui connaissaient une multitude de faits historiques avec une grande précision chronologique. Nous avons tous connu cette personne capable de retranscrire le déroulé stratégique, au bataillon près, de la bataille d’Austerlitz ou de Waterloo.
Mais chez combien de ces érudits la rage de vivre libre des combattants gaulois de Gergovie ou d’Alésia résonne ? Chez combien d’entre eux existe-t-il intérieurement cette colère et cette volonté face à l’envahisseur maure qu’on retrouve chez Charles Martel, et avec lui tous ses chevaliers et fantassins ? Combien réalisent le dévouement des femmes de chaque génération, qui tous les jours remplissaient leurs tâches domestiques, malgré les guerres ou les famines ? De nos mères héroïques qui mettaient au monde des enfants nombreux malgré les fausses couches et la douleur ?
Au lieu de simples visites historiques à caractère uniquement culturel, nous pourrions mettre en place des pèlerinages historiques. Ceux-ci devraient avoir un caractère spirituel, dans le sens où le but est de sentir l’esprit qui a gouverné la vie d’ancêtres emblématiques. Nous sommes leurs héritiers, et leur esprit sommeille en nous tous. Cet esprit nous est commun et a le pouvoir de nous rapprocher les uns et les autres. Nous pourrions par exemple organiser une randonnée vers Bibracte, où Vercingétorix fut proclamé chef de la coalition gauloise face aux armées de Jules César. Ou vers le lieu symbolique de la résistance gauloise comme Alésia où trône la statue de notre chef à tous, Vercingétorix.
Il n’y a pas lieu de vouloir faire de ces pèlerinages historiques des manifestions purement identitaires ou militantes. L’idée est plutôt d’ouvrir à un large public ces évènements, présentés comme culturels et ludiques. On ne parle pas de politique ici mais d’éveil de notre âme européenne. Sur le modèle des pèlerinages catholiques, qui regroupent jeunes et familles avec plusieurs formats, ces pèlerinages historiques, qui mêleraient chants et discours, seraient une manière intéressante de participer au renouveau de la conscience de la communauté de destin que nous formons.
Célébrer la Nature
Une spiritualité commune pour les populations blanches fait aujourd’hui défaut. Nous ne parlons pas forcément de dogmes ou de croyances en des choses surnaturelles ou invisibles. Nous pensons plutôt à la conscience de l’esprit commun qui nous anime en tant qu’entité biologique singulière. Afin d’entretenir cette conscience, il est nécessaire d’avoir des rituels où la solennité de l’instant permet l’expression de cet esprit qui sommeille au fond de chacun de nous. Cela doit être l’occasion de célébrer ce qui nous unis, mais aussi ce qui nous relie à la Nature parmi laquelle nous vivons.
Certains croient en la résurgence d’un christianisme traditionnel, populaire et charnel, en Occident. Je pense très personnellement et en toute subjectivité que l’histoire a tranché et que le catholicisme a perdu son rôle unificateur et donc identitaire visant à guider et préserver l’entité biologique que nous formons. Certains me diront que le poisson pourrit par la tête et que c’est la mauvaise direction de l’Eglise qui a fait fuir les masses du catholicisme. Peut-être. Il l’a certainement accéléré. Toutefois, si l’Histoire décide qu’un renouveau du christianisme est l’avenir de nos populations, ainsi soit-il. La religion est affaire de prophète et un blogueur n’a pas grand-chose à dire sur le sujet.
En attendant, la grande majorité du peuple, même baptisée, n’est plus croyante ou pratiquante. Il est pourtant impératif de promouvoir une spiritualité blanche, loin de toute religion ou croyance. Je veux dire par là qu’il nous faut trouver le moyen de manifester l’état d’esprit européen, d’exprimer ce que nous sommes et par là révéler ce qui nous unit. Nous devons aussi célébrer le mystère de l’existence en nous situant par rapport au Cosmos et exalter ce qui nous lie au monde naturel.
Quoi de mieux que de fêter le rythme des saisons et de glorifier la Nature qui nous gouverne ? Les équinoxes de printemps et d’automne, et les solstices d’été et d’hiver sont les occasions de marquer les grandes étapes du cycle naturel. Allumer un grand feu, chanter des chants traditionnels, partager un repas… Nul besoin de chercher à faire une fête aux allures religieuses ou identitaires. Un discours simple rappelant ce que signifie cette étape dans le cycle de l’année suffit à accompagner l’esprit des gens qui comprend instinctivement ce qui se passe.
Pour cela, on peut s’organiser en association à but non-lucratif ou de manière informelle. Il faut choisir un terrain sur lequel faire un feu est autorisé. Ensuite, il faut inviter des musiciens, organiser des grillades, préparer un bûcher… Et faire de la communication pour cet évènement. Cette fête doit simplement être perçue comme d’essence populaire et apolitique.
Il ne faut pas sous-estimer la puissance de tels évènements. Ils amènent la relation à son semblable à un autre niveau. Même lorsque l’évènement est terminé, l’impression reste de ne pas avoir seulement passé une soirée culturelle ou divertissante. En chacun demeure la certitude d’avoir vécu un moment de communion intense.
Tout ce qui peut amener les Blancs à retrouver la conscience profonde de ce qui les constitue est positif. Il ne faut pas attendre les directives d’une organisation haut placée pour lancer de telles initiatives. Une guerre spirituelle contre l’esprit européen est en cours. Ces occasions de ranimer notre flamme intérieure sont plus que nécessaires.